Carrefour 2023 – Anna, ces trains qui foncent sur moi : une création alambiquée, mais ambitieuse

Œuvre audacieuse, Anna, ces trains qui foncent sur moi est une coproduction de Théâtre Jésus, Shakespeare et Caroline (Québec) et de Théâtre en scène (France), une pièce conçue en collaboration par des artistes du Québec, de la France et de la Belgique. Ce texte-fleuve (d’une durée de 3h50 et comprenant 14 personnages) du dramaturge Steve Gagnon (Fendre les lacs; Ventre; Os, La montagne blanche) met en scène la réunion estivale annuelle d’un groupe d’ami·es, formé au fil des ans par leur rattachement commun au même parti politique. Anna, ces trains qui foncent sur moi explore, dans une grande fresque de personnages, le sacrifice de la liberté personnelle, surtout celle des femmes, dans l’amour, l’amitié, la famille et la vie politique.

Les filles du Saint-Laurent : Puissantes voix du large

Avec Les filles du Saint-Laurent, la prolifique autrice Rébecca Déraspe livre (en collaboration avec Annick Lefebvre) un récit polyphonique puissant qui nous fait naviguer dans les eaux profondes de l'âme humaine et dans la fragilité que nous portons.

Marguerite : le feu : L’héroïne oubliée

Quand on parle d’esclavage en Amérique, on pense aussitôt aux champs de coton du Sud, au ségrégationnisme américain et à ces colonies sudistes qui se sont bâties sur le dos de leurs esclaves. Et pourtant, l’esclavage existait aussi ici, en Nouvelle-France ! On lui consacre pourtant bien peu de lignes dans l’enseignement de notre histoire, au point où la majorité des gens ne savent même pas qu’il y a eu de l’esclavage au Canada.

Quatre filles : Défier le monde pour être soi-même

Après avoir inspiré des générations de jeunes filles et garçons, avoir été adapté maintes fois pour le petit et le grand écran, dont l'inoubliable version de 1994 mettant notamment en vedette Winona Ryder et Susan Sarandon, le classique de la littérature américaine Little Women, de Louisa May Alcott, renaît ces jours-ci dans une adaptation signée Julie-Anne Ranger-Beauregard. Mais qu'a donc encore aujourd'hui à dire au public du Théâtre Denise-Pelletier cette histoire écrite dans les années 1860 dans le Massachusetts? Le discours féministe de l'autrice américaine et ses réflexions sur le passage ardu de l'adolescence à l'âge adulte et la difficulté de rester ou devenir soi-même n'ont certainement pas pris une ride.

Saison d’hiver dévoilée au Quat’sous

Le Quat'sous dévoilait la deuxième partie de sa saison 2021-2022. «Au programme: des personnages féminins aux constructions identitaires riches, multiples et fuyantes (Sappho, Toutes choses), ainsi que d’autres personnages façonnés par notre époque (L’art de vivre) et emportés par un tourbillon les forçant – peut-être – à se redéfinir».

FTA 2021 – La Goddam Voie Lactée : Nous sommes f*cking awesome

Rose, la couleur par excellence pour représenter la femme, avec tout ce que ce choix charrie en fait de clichés et de lieux communs. Rose, les éclairages. Roses, les combinaisons uniformes portées par les interprètes. Rose, qui devient couleur de corps et de parole, de diversité de formes, de préférences et d’acceptation, même à travers l’inachèvement ou la douleur.

JAMAIS LU : La misogynie ordinaire

Par Daphné Bathalon

En ces temps où le féminisme fait parler de lui sur toutes les tribunes – accusé par les uns de vouloir écraser ou castrer les hommes, défendu bec et ongles par les autres, qui l’estiment plus nécessaire … Lire la suite

Jamais Lu : Monsieur le premier ministre…

Par Daphné Bathalon

MonTheatre couvrira cette année quelques lectures du JAMAIS LU 2015, voici les critiques de Habiter les terres et (Y) Tenir : Lettres aux femmes.

C’est au septième soir du Festival du Jamais Lu que sa fondatrice et … Lire la suite