Moby Dick : l’esprit humain dans la tourmente

Le titre de cette grande œuvre de l’auteur américain Herman Melville éveille aussitôt en nous des images de mers déchaînées et d’affrontements épiques où se mesurent l’orgueil et la soif de vengeance d’un homme à l’impitoyable baleine qui lui a arraché une jambe. Or, le roman écrit au milieu du 19e siècle est beaucoup plus près du récit philosophique et de l’observation sociale que du typique roman d’aventure. Avec l’auteur, on descend dans le gouffre des sentiments humains.

Lettres de la ville-peinture : En manque de couleurs

Il y avait autrefois un petit garçon à l'imagination fertile et à la tête remplie de questions : pourquoi les humains ne sont-ils pas couverts de poils comme les chats ? Pourquoi les arbres n'ont-ils pas des yeux? Pourquoi la queue des chiens est-elle sur leur dos et pas sur leur tête ? Et surtout, comment le petit garçon peut-il faire pour que les créatures imaginées dans son sommeil ne disparaissent pas au réveil ?

The Loony Bin : Des marionnettes joyeusement déconfinées

Après avoir été contraint à l'arrêt pendant deux ans par une certaine pandémie, l'inimitable marionnettiste Ronnie Burkett était de retour à Montréal, à la Maison internationale des arts de la marionnette (MIAM), le temps de cinq représentations avec une nouvelle création encore au stade exploratoire. Car que fait un marionnettiste tenu loin des salles de théâtre sinon dresser un castelet de poche dans son salon et s'amuser avec ses créatures d'infortune?

L’Écrit : comme une ode initiatique

En montant à bord de l’autobus jaune de l’Ubus Théâtre pour assister à une représentation de L’Écrit, le temps s’arrête. Dans ce cocon feutré et intime, le public est convié corps et âme à écouter une fable marionnettique d’une infinie tendresse. Les interprètes de la production, Agnès Zacharie et Pierre Robitaille, y accueillent leurs hôtes en toute quiétude, créant des vibrations propices un état idéal de réceptivité. L’ensemble de l’espace scénographique — décor, musique et lumière —, concocté par Vano Hotton, Pierre Robitaille, Pascal Robitaille et Henri Louis Chalem, prête au recueillement et à la concentration. Avec L’Écrit, l’expérience théâtrale est totale, le spectateur étant d’emblée aspiré dans cet univers fusionnel.

Casteliers 2022 : Coucou – Joyeux dérèglement!

C'est avec Coucou, la production rigolote et ludique de l'artiste montréalais Graham Soul que s'est clôturé CASTELIERS 2022, par un dimanche aux doux accents printaniers. Cette douceur s'est glissée jusque sur la scène du Théâtre Outremont, où la pièce a fait surgir l'imprévisibilité et le fantastique au sein d'un quotidien réglé... comme une montre suisse. C'est le moins qu'on puisse dire !

Casteliers 2022 : Bois – Toute la magie du théâtre de marionnettes

Avec Puzzle Théâtre, on est assuré d'un bon spectacle. Et Bois, la nouvelle création de la compagnie ne déçoit pas ; au contraire, il s'agit certainement là d'une des productions les plus intéressantes et les plus abouties de la compagnie.

Casteliers 2022 : Racontars arctiques – L’irrésistible charme brut du nord

Le long passage du temps suit sa propre cadence là-haut, au nord du 73e parallèle, au milieu du siècle dernier. Des hommes solitaires, mi-ours mal léchés, mi-oies sauvages, trouvent dans leurs petites cabanes un refuge contre les vents froids et l'âpreté du paysage du Groenland. Le temps y est long entre deux chasses, et les voisins de cabane peuvent aussi bien devenir une tribu soudée dans l'adversité qu'une nuisance dont on se passerait bien...

Casteliers 2022 : L’histoire à finir de Jimmy Jones et de son camion céleste – Je t’aime papa

Depuis le temps que le Théâtre de la Pire Espèce roule sa bosse, l'équipe parvient encore à nous surprendre et à nous charmer avec ses productions. Après les très réussis Contes zen du potager et l'hypnotique Effet Hyde, la barre était haute, mais L'histoire à finir de Jimmy Jones et de son camion céleste relève le défi, dans un registre encore une fois totalement différent.

L’Amérique à l’honneur lors de la prochaine édition du Festival de Casteliers

La 17e édition du Festival de Casteliers, qui célébrera le retour en salles des artistes et artisans du 11e art, mettra en lumière cette année la marionnette de l'Amérique du Nord, grâce onze spectacles (4 pour 13 ans et plus (A) et 7 pour tous (T)) provenant du Mexique, des États-Unis, du Québec et même du Nunavut.

Les Blettes et Flavia Hevia lauréates d’une résidence de création

Casteliers, le Conseil des arts de Montréal et Le Schatz ont annoncés conjointement les lauréates de la résidence de recherche et de création pour marionnettistes de Montréal. Les heureuses élues sont le collectif Les Blettes et l'artiste Flavia Hevia, récipiendaire de la résidence réservée à un projet d’artistes issu-e-s d’un groupe minoritaire.